KOBIDO
Le KOBIDO est un art ancestral japonais du 15e siècle, mais aussi une technique de massage facial. Le KOBIDO est un soin de massage du visage anti-rides et une méthode de lifting naturel avec un effet de rajeunissement.
D’OÙ VIENT LE KOBIDO ?
Son histoire a démarré il y a cinq cent quarante ans dans une petite auberge de Suruga (aujourd’hui Shizuoka, au sud du mont Fuji) lorsque deux des meilleurs maîtres de l’Amma (la toute première forme de massage avant le shiatsu) se sont affrontés autour d’une démonstration de « Kyoku-te », un soin du visage réalisé avec une technique de percussion particulière, la main pliée. À la fin de la compétition (qui a duré plusieurs mois !), aucun vainqueur n’a été désigné. Les deux maîtres qui se respectaient ont préféré unir leurs talents pour fonder une maison de beauté : la Maison Kobido. C’est ainsi qu’ils ont établi 48 techniques de massage distinctes de l’Amma, qui se sont ensuite transmises de maître à élève, au fil des générations. Le Dr Shogo Mochizuki, médecin et spécialiste du massage japonais, est le maître de la vingt-sixième génération de la maison Kobido.
Il explique sur son site kobido.com : « Kobido n’est pas la traduction de “massage japonais” mais signifie ”ancienne voie de beauté”. En réalité, le massage japonais ne porte pas de nom, et les façons de le pratiquer sont multiples. Les techniques de la Maison Kobido sont simplement les plus anciennes et les plus réputées. » Depuis 1990, Shogo Mochizuki dispense son enseignement à travers le monde. « C’est une formation exigeante qui connaît peu d’élus », explique Marine Clermont, masseur-kinésithérapeute qui étudie à ses côtés depuis deux ans. Le maître accepte peu d’élèves, l’apprentissage est rigoureux et nécessite plusieurs années avant de maîtriser toutes les techniques. La marque a été déposée en France fin 2015, mais n’étant pas (encore) enregistrée, les instituts qui pratiquent le Kobido peuvent utiliser le nom, jusqu’à nouvel ordre. Toutefois, en Espagne et dans de nombreux autres pays, il est désormais protégé.
ON EN ATTEND QUOI ?
Comme tous les massages asiatiques, le Kobido travaille sur l’équilibre du « chi », l’énergie vitale. Il stimule aussi la microcirculation cutanée et le flux lymphatique, pour un meilleur apport nutritif aux cellules et drainage des déchets métaboliques. D’où cet effet de « visage repulpé » et de teint éclaici à la fin du soin. Mais il a également une action sur les tissus cutanés, qu’il raffermit, et sur les muscles qu’il relaxe afin de lisser les rides d’expression. Enfin, il tonifie le visage et lui rend tout son galbe.
Il ne faut pas oublier que les muscles peauciers qui tapissent le visage sont au contact étroit de la peau. Tous les gestes visant à les stimuler ont donc un impact immédiat sur la qualité des tissus et les volumes du visage. « Comme lors d’un cours de stretching, on va amener la fibre à relâcher sa tension de base, qui va s’allonger et entraîner un véritable effet de lissage. C’est ce qu’on appelle en kinésithérapie la “contraction relâchée”. On applique une forte pression sur les muscles pendant quelques secondes, lesquels par effet réflexe se relâchent alors doucement.
Inversement, si l’on souhaite redonner du tonus à un muscle, on lui applique des manœuvres très toniques (percussions, vibrations) et rapides, qui vont aussitôt le contracter et lui redonner du volume », explique François Pigneaux, masseur-kinésithérapeute. Pour un résultat optimal, prévoyez dix séances rapprochées (à raison de deux par semaine), puis une séance d’entretien tous les 15 jours/1 mois.
